Arrivé cet été de Hambourg pour 3,5 millions d’euros, Jonathan Pitroipa s’est vite adapté au jeu rennais.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Jonathan Pitroipa SIPA
Tout le monde est sous le charme. Révélation de ce début de saison, l’ailier burkinabé a démarré sa saison au rythme de ses déboulés, à mille à l’heure. Explications d’un phénomène.
Un physique hors du commun
En voyant sa fiche d’identité, on peut craindre pour sa santé face aux défenses de Ligue 1. Avec 60 kg pour 1,76 m, il est le joueur le plus maigre du Championnat et doit donner des sueurs froides aux supporteurs à chaque contact appuyé. Seul accroc pour le moment, un peu de peau perdue au visage sur le bord de touche bétonné du stade Gaston-Gérard de Dijon. Fragile, il n’a jamais disputé une saison complète en sept ans en Allemagne. Si le Stade Rennais écarte l’Etoile Rouge de Belgrade au premier tour qualificatif de la Ligue Europa, les deux matches par semaine seront de trop pour le Burkinabé. A Frédéric Antonetti de gérer le temps de jeu de son nouveau joyau pour ne pas le briser.
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Un style de jeu déroutant
Pierre Dréossi, le manager général du club, le compare à Gervinho pour sa « capacité à éliminer et à mettre le désordre dans n’importe quelle défense ». Frédéric Antonetti, qui le voulait déjà l’an dernier, est lui aussi sous le charme : « C’est une bonne trouvaille. C’est bien pour le Championnat que des joueurs virevoltants nous rejoignent. » Virevoltant face à Dijon et Paris, il pourrait vite devenir l’ennemi public n° 1 des adversaires de Rennes. Une qualité qui ravit les supporteurs et qui stimule l’intéressé : « Quand je vois le défenseur, j’ai envie de le passer. C’est un défi. » Autre défi à relever, être plus efficace. Avec déjà trois buts en quatre matches, le frêle ailier n’est qu’à trois unités de son total à Hambourg, où il a joué de 2008 à 2011.
Star sur son continent
Si le joueur a conquis peu à peu l’Europe, il a déjà séduit l’Afrique. En septembre 2008, il rachète avec son compatriote Wilfried Sanou (FC Cologne) la structure où il a été formé, pour fonder la première académie de football du Burkina Faso, la Kadiogo-Dafra Académie. « On veut aider les jeunes Burkinabés à réaliser leur rêve », confie alors l’Etalon aux vingt-quatre sélections. C’est pourtant un duo ivoirien qui lui dédie une chanson après un match entre les deux pays. On y entend entre autres que « Pitroipa est un don de Dieu ». Refrain qui pourrait vite être repris dans les travées de la Route-de-Lorient si Pitroipa continue sur sa lancée
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Tout le monde est sous le charme. Révélation de ce début de saison, l’ailier burkinabé a démarré sa saison au rythme de ses déboulés, à mille à l’heure. Explications d’un phénomène.
Un physique hors du commun
En voyant sa fiche d’identité, on peut craindre pour sa santé face aux défenses de Ligue 1. Avec 60 kg pour 1,76 m, il est le joueur le plus maigre du Championnat et doit donner des sueurs froides aux supporteurs à chaque contact appuyé. Seul accroc pour le moment, un peu de peau perdue au visage sur le bord de touche bétonné du stade Gaston-Gérard de Dijon. Fragile, il n’a jamais disputé une saison complète en sept ans en Allemagne. Si le Stade Rennais écarte l’Etoile Rouge de Belgrade au premier tour qualificatif de la Ligue Europa, les deux matches par semaine seront de trop pour le Burkinabé. A Frédéric Antonetti de gérer le temps de jeu de son nouveau joyau pour ne pas le briser.
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Un style de jeu déroutant
Pierre Dréossi, le manager général du club, le compare à Gervinho pour sa « capacité à éliminer et à mettre le désordre dans n’importe quelle défense ». Frédéric Antonetti, qui le voulait déjà l’an dernier, est lui aussi sous le charme : « C’est une bonne trouvaille. C’est bien pour le Championnat que des joueurs virevoltants nous rejoignent. » Virevoltant face à Dijon et Paris, il pourrait vite devenir l’ennemi public n° 1 des adversaires de Rennes. Une qualité qui ravit les supporteurs et qui stimule l’intéressé : « Quand je vois le défenseur, j’ai envie de le passer. C’est un défi. » Autre défi à relever, être plus efficace. Avec déjà trois buts en quatre matches, le frêle ailier n’est qu’à trois unités de son total à Hambourg, où il a joué de 2008 à 2011.
Star sur son continent
Si le joueur a conquis peu à peu l’Europe, il a déjà séduit l’Afrique. En septembre 2008, il rachète avec son compatriote Wilfried Sanou (FC Cologne) la structure où il a été formé, pour fonder la première académie de football du Burkina Faso, la Kadiogo-Dafra Académie. « On veut aider les jeunes Burkinabés à réaliser leur rêve », confie alors l’Etalon aux vingt-quatre sélections. C’est pourtant un duo ivoirien qui lui dédie une chanson après un match entre les deux pays. On y entend entre autres que « Pitroipa est un don de Dieu ». Refrain qui pourrait vite être repris dans les travées de la Route-de-Lorient si Pitroipa continue sur sa lancée