Dans le match de classement disputé entre le Burkina et le Malawi, le mercredi 1er avril, la victoire est revenue à la formation des Etalons qui se sont imposés par 2 buts à 0, grâce deux réalisations de Jérôme Ouiya et d’Alassane Sango en 2e mi-temps.
Les Etalons du Burkina et les Flames du Malawi avaient à cœur de ravir la médaille de bronze de cette 8e coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans. Le dernier mot est revenu au Burkina Faso qui a réussi son pari en venant à bout de la formation des Flames du Malawi par 2 à 0. Une victoire qui a mis du temps à se dessiner car les Etalons n’ont pas du tout appuyé sur le turbo d’entrée dans ce match.
Cela s’entend ; un match de classement est toujours difficile à jouer en raison de l’amertume que l’on ressent après avoir perdu la demi-finale. Malgré tout, le cœur était à l’ouvrage des côtés. Le Malawi, loin de se laisser conter par l’adversaire du jour qui l’avait dominé 2 à 0 en match de groupe, a joué crânement son football. Jeu technique avec par moment des accélérations.
Il a fallu d’abord passer par une première partie bien terne et sans saveur. Les deux équipes s’étant borné à jouer sur un faux rythme.
Le match s’est débloqué en second mi-temps lorsque Jérôme Ouiya, bien servi par Pascal Karama, bute sur le portier Malawite qui relâche la balle. Le goaleador burkinabè n’avait qu’à pousser dans le but vide. On jouait la 50e seconde de la reprise. Le portier des Flames, Victor Nangwale perd sa place sur blessure et se fait remplacer par Seengwa Cuthert. Ce dernier va encaisser le 2e but, l’un des plus gags de la compétition. En effet, sur un coup franc très excentré, Alassane Sango, frappe fort à ras de terre, l’infortuné Seengwa Cuthert, se laisse surprendre au premier poteau (2-0 ; 69e mn). Il n’avait plus que ses yeux pour suivre le ballon.
La messe était dite. L’addition allait être plus salée si le meilleur butteur de la compétition (Jérôme Ouiya avec 4 réalisations) était parvenu à marquer son caviar de la mi-temps (29e mn).
Les accélérations de Karama sur le côté gauche ont constamment donné du tournis à la défense adverse, malheureusement, mal exploitées par le front de l’attaque.
2 à 0, les Etalons repartent avec la médaille de bronze, bien méritée. Une 3e place de consolation pour faire oublier la défaite de la demi-finale. Son entraîneur Danton, pense que c’est le résultat d’un travail qui a commencé depuis longtemps. Dans le camp adverse, c’est la déception même si la qualification à la coupe du monde est le plus grand soulagement.