Désolé Okasapro... Mais c'est vrai! Bako se fout totalement du peuple Burkinabè! Tandis que les grands footballeurs (Eto'o, Drogba, Yaya Touré, Seydou Kéïta,... se battent pour venir en CAN et pleurent quand ils perdent un match de CAN ou lorsqu'ils sont éliminés (ce qu'ils font rarement en club) toi, petit défenseur, venu de nulle part, tu sabotes tes matchs de CAN pour pouvoir revenir jouer en club!!! C'est dommage pour le Burkina!!!!!!!!
Koné: «Il faudra jouer comme si c’était le Barça en face»
Publié le 13/02/2012 à 06:00
Propulsé dans le grand bain lyonnais il y a six mois, Bakary Koné évoque son drôle de parcours avec le recul d’un «briscard» de 23 ans. Le défenseur burkinabé l’affirme: malgré l’échec inattendu face à Caen, l’OL est prêt au défi de la Ligue des Champions face à Nicosie.
Arrivé à l’OL en août 2011, Bakary Koné ne s’habitue pas à l’échec. Avec l’équipe du Burkina Faso, il a traversé la Coupe d’Afrique sans plaisir (3 défaites) et avait hâte de rejoindre son club, malgré le choc thermique qui l’attendait. Caen a jeté un froid samedi à Gerland mais le jeune défenseur l’affirme, l’OL va rebondir demain.
Cette défaite contre Caen peut-elle être lourde de conséquences ?
Une défaite comme celle-ci n’est jamais la bienvenue, mais on va l’oublier pour se concentrer sur le match qui arrive. On est des pros, on sait qu’après un échec, il faut se relever. Le championnat est important, la Ligue des Champions aussi.
Au vu de la concurrence pour le podium, sentez-vous le danger ?
Marseille était à 11 points de nous, et pourrait maintenant nous passer devant. Le tout dans un championnat, c’est de réussir des séries. On est des compétiteurs, on va prendre des points. A Lyon, on joue pour la gagne, on l’a montré dans les Coupes, en championnat l’objectif c’est le podium.
Mais votre équipe concède trop de buts non ?
On essaie de corriger cela. Pour moi qui suis défenseur, c’est un problème. On a souvent eu des ressources mentales pour revenir, c’est très fort, mais on a besoin de plus de stabilité. On a eu pas mal de blessés en défense, il a fallu faire beaucoup tourner.
C’est très différent de jouer avec Cris ou Umtiti ?
Mais tout est nouveau pour moi depuis que je suis à Lyon. Je dois m’adapter, que ce soit avec Cris, Dejan (Lovren) ou Sam (Umtiti). On peut jouer ensemble et on est tous en concurrence.
Courir quatre lièvres à la fois c’est grisant ou dangereux ?
C’est plaisant, mais ce n’est pas dangereux. Quand on est footballeur, ce qu’on aime, c’est la compétition.
La Ligue des Champions revient. Sans votre but à Kazan en août (1), on n’en parlerait peut-être plus...
Ce but reste gravé dans ma mémoire mais on n’est pas là grâce à moi. Ce que l’on a réussi pour être en 8 e de finale, on l’a fait à vingt joueurs au moins.
Il y a eu aussi le miracle de Zagreb...
Un miracle, je ne sais pas. On a fait ce qu’il fallait et pas l’Ajax. C’est vrai qu’à la mi-temps, à 1-1, on en était loin, mais on s’était dit qu’on pouvait faire beaucoup mieux. Le Real menait 2-0 à Amsterdam, et ça nous a galvanisés. Quand on a marqué le 2 e but, on sentait que ça pouvait aller très vite. Ce qui a changé dans ce match, c’est notre mentalité d’une mi-temps à l’autre. Tout le monde nous voyait éliminés, et certains ont parlé de match arrangé, mais on a nous même provoqué ce qui est arrivé.
Nicosie était le rival rêvé lors du tirage. Et aujourd’hui ?
APOEL Nicosie est qualifié en tant que premier de sa poule, et ce n’est pas par hasard. Ce match n’est pas un piège. On va l’aborder comme si c’était le Barça ou le Real en face.
Gagner sans concéder de but, c’est possible ?
C’était aussi l’objectif contre Caen... Là, il va falloir être solide, très solide même. Gagner 1-0, c’est parfois la plus belle des victoires; ça donne du crédit et de la confiance aux défenseurs.
Vous aviez réussi des débuts épatants, puis connu un petit creux par la suite..
(Il coupe). Je ne sais pas si j’ai eu un coup de moins bien, en tout cas je suis bien revenu. A Lyon, j’ai été dans le bain tout de suite. Chaque jour était un nouveau défi, il fallait toujours confirmer le bien qu’on pensait de moi. J’ai beaucoup appris et je progresse encore.
Comment avez-vous vécu la parenthèse de la CAN ?Pas très bien, on a perdu nos matches et jouer cette compétition en janvier quand à Lyon, pas un défenseur n’était disponible, m’a perturbé. J’étais avec la sélection du Burkina Faso, mais j’avais la tête à Lyon. J’ai senti que j’étais important pour l’équipe, on est venu me chercher à Bata (Guinée Equatoriale) pour m’amener directement à Lorient parce qu’on comptait sur moi.Au Burkina, on est fier de vous voir jouer à l’OL ?
Comme tout jeune Africain qui réussit dans le foot européen, je rend fier ma famille, mes amis, et je suis accueilli en héros quand je retourne là-bas. Mes sept frères et soeurs vivent au pays, ils voient mes matches, font des commentaires, mais j’écoute surtout ce que dit mon coach.
Il y a neuf mois, vous jouiez en National. Que de chemin parcouru non ?
C’était un moment compliqué, qui m’a donné de la force pour travailler plus et provoquer la chance. En Ligue 2, je faisais de bons matches, j’étais suivi par beaucoup de clubs. On a gagné la Coupe de France et on est descendu. En National, c’était plus dur de se mettre en valeur, il fallait aider l’équipe à remonter, c’est ce que j’ai fait.
Vous vous voyez à quel niveau en fin de carrière ?
Je vais progresser et j’ai des rêves. Je veux jouer une finale de Ligue des Champions et découvrir le championnat d’Angleterre. Quand ? Le temps ne m’appartient pas, il appartient à Dieu, mais je bosserai dur pour y arriver.
On dit Cris sur le déclin. Reste-t-il un exemple ?
J’ai beaucoup de respect pour lui. J’ai toujours admiré sa rage, son envie de vaincre, et j’apprends davantage aux côtés d’un plus ancien. Il est un modèle pour moi comme l’ont été Taribo West ou Rigobert Song.
(1) Le 24 août à Kazan en barrages, l’OL vainqueur à l’aller 3-1, avait égalisé par Koné de la tête à la 87 e (1-1), évitant tout risque de mauvaise surprise.
Bakary Koné en bref
Né le 27 avril 1988 à Ouagadougou (Burkina Faso).
1,88 m, 80 kg.
International A burkinabé. A participé à la CAN 2010 et la CAN 2012.
Clubs précédents: EF Ouagadougou, EA Guingamp (2006-août 2011), O. Lyonnais (depuis août 2011).
Sa saison avec l’OL:
18 matches en Ligue 1 (1 but), 2 matches en barrage de Ligue des Champions (1 but), 5 matches en Ligue des Champions (1 but), 1 match en Coupe de France.
Palmarès en club: 1 Coupe du Burkina Faso avec l’EF Ouagadougou en 2006, 1 Coupe de France avec l’EA Guingamp en 2009.
Propos recueillis par
Le progrès
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