EXCLU365 - BURKINA FASO / P.DUARTE :« JE N’AI PAS DÉMISSIONNÉ »© panoramic
Rédaction Football365.fr / FootSud
mercredi 29 février 2012 - 15h52
Congédié de vive voix par le président de la Fédération burkinabè de football (FBF), le sélectionneur des Etalons, Paulo Duarte, dément son éviction (il sera sur le banc mercredi face au Maroc) et commente en exclusivité pour Footafrica365.fr les récentes allégations concernant son licenciement.
Paulo, que s’est-il passé à la fin de la CAN après l’élimination prématurée des Etalons au premier tour ?
Quand la compétition s’est terminée, je suis allé au Burkina m’expliquer. La CAN n’a pas bien marché car ce n’est pas à cause de la qualité du jeu mais plutôt d’erreurs individuelles qui nous été fatales. Ce groupe, je le connais bien et j’ai aussi annoncé que j’étais motivé par l’idée de qualifier le Burkina au Mondial. Je pense d’ailleurs que notre poule de qualification (avec comme adversaires le Gabon, le Niger et le Congo, ndlr) au Mondial est facile.
Quelle a été la réaction du président de la FBF, Sawadogo Zambendé ?
Il s’est exprimé dans la presse et a dit qu’il ne renouvellerait pas mon contrat et qu’on allait même anticiper sa fin. Il a annoncé que c’était fini. La presse a donc parlé d’une résiliation de contrat.
Qu’en est-il dans les faits ?
Entre ce qu’il dit et ce qu’il fait, il y a un monde : celui du 21ème siècle. Quand on dit quelque chose, on le notifie par écrit. Le président annonce que c’est fini. En même temps, je serai sur le banc ce soir face au Maroc. Il m’a envoyé les billets pour prendre l’avion et coacher l’équipe. La presse a pris le relais en disant que j’avais démissionné. Je le répète : je n’ai pas démissionné de mon poste, ni résilié mon contrat.
Qu’en pensez-vous ?
A preuve du contraire, je vais honorer mon contrat qui coure jusqu’à la fin du mois. Je suis stupéfait. Le président dit une chose et trois jours plus tard fait autre chose. Dans la réalité, je continue à travailler.
Avez-vous envie de continuer avec cette équipe du Burkina ?
Bien évidemment. En quatre ans, je l’ai fait progresser. Je crois sincèrement qu’une qualification au Mondial est possible. Mais dans cette situation, il va m’être difficile de rester.
Propos recueillis par Nabil Djellit et Nicolas Vilas (Rédaction Football365/FootSud)
Rédaction Football365.fr / FootSud
mercredi 29 février 2012 - 15h52
Congédié de vive voix par le président de la Fédération burkinabè de football (FBF), le sélectionneur des Etalons, Paulo Duarte, dément son éviction (il sera sur le banc mercredi face au Maroc) et commente en exclusivité pour Footafrica365.fr les récentes allégations concernant son licenciement.
Paulo, que s’est-il passé à la fin de la CAN après l’élimination prématurée des Etalons au premier tour ?
Quand la compétition s’est terminée, je suis allé au Burkina m’expliquer. La CAN n’a pas bien marché car ce n’est pas à cause de la qualité du jeu mais plutôt d’erreurs individuelles qui nous été fatales. Ce groupe, je le connais bien et j’ai aussi annoncé que j’étais motivé par l’idée de qualifier le Burkina au Mondial. Je pense d’ailleurs que notre poule de qualification (avec comme adversaires le Gabon, le Niger et le Congo, ndlr) au Mondial est facile.
Quelle a été la réaction du président de la FBF, Sawadogo Zambendé ?
Il s’est exprimé dans la presse et a dit qu’il ne renouvellerait pas mon contrat et qu’on allait même anticiper sa fin. Il a annoncé que c’était fini. La presse a donc parlé d’une résiliation de contrat.
Qu’en est-il dans les faits ?
Entre ce qu’il dit et ce qu’il fait, il y a un monde : celui du 21ème siècle. Quand on dit quelque chose, on le notifie par écrit. Le président annonce que c’est fini. En même temps, je serai sur le banc ce soir face au Maroc. Il m’a envoyé les billets pour prendre l’avion et coacher l’équipe. La presse a pris le relais en disant que j’avais démissionné. Je le répète : je n’ai pas démissionné de mon poste, ni résilié mon contrat.
Qu’en pensez-vous ?
A preuve du contraire, je vais honorer mon contrat qui coure jusqu’à la fin du mois. Je suis stupéfait. Le président dit une chose et trois jours plus tard fait autre chose. Dans la réalité, je continue à travailler.
Avez-vous envie de continuer avec cette équipe du Burkina ?
Bien évidemment. En quatre ans, je l’ai fait progresser. Je crois sincèrement qu’une qualification au Mondial est possible. Mais dans cette situation, il va m’être difficile de rester.
Propos recueillis par Nabil Djellit et Nicolas Vilas (Rédaction Football365/FootSud)