L’entraîneur du Racing Club de Bobo-Dioulasso (RCB), Oscar Barro a rendu sa démission le dimanche 28 février 2016 juste après la défaite du club face au stade Malien de Bamoko. Que s’est passé pour que le divorce entre le coach et le club soit consommé ? Dans cette interview réalisé à Bobo-Dioulasso le mercredi 2 mars 2016, Adama Tapsoba, président du comité directeur du RCB est revenu sur les raisons avancées par l’entraîneur pour quitter le navire. L’ambiance au sein du club, ses objectifs et son avenir ont été abordé n’ont pas occulté par le premier responsable du club. Lisez !
Le quotidien:On le sait tous. Juste après la défaite du RCB le dimanche 28 février 2016 face au stade Malien de Bamako, l’entraineur a annoncé son départ du club. Dites-nous comment ça s’est passé .
Comment ça s’est passé ? Je pense que c’est le coach lui-même qui est bien placé pour répondre à question. A notre niveau, nous n’attendions pas à cette démission aussi tôt. Comme motif, il a évoqué des raisons personnelles et nous nous attelons à ça. C’est tout ce que je peux dire par rapport à la démission d’Oscar Barro.
Ce n’est donc pas un limogeage !
Non, non. Pas du tout, pas du tout. C’est loin d’être un limogeage.
A quel moment vous a-t-il annoncé sa démission ?
Une heure 30 à 2 heures environ après le match, il a envoyé un papier au secrétariat du Racing Club de Bobo-Dioulasso comme quoi il rendait sa démission.
Papier manuscrit ou papier tapé à la machine ?
(Rire longuement…). Papier tapé à la machine.
Pensez-vous qu’il y a un lien entre son départ et les résultats du club, surtout en campagne Africaine ?
Franchement, si je m’aventure dans ces genres de propos, ça va être un peu compliqué. Il a évoqué des raisons personnelles et nous nous contentons de ça. Maintenant si vous pensez qu’il y a d’autres raisons, je pense qu’il est le mieux placé pour le dire. Quant à nous, nous nous contentons du motif de sa démission mentionné sur sa lettre. Vraiment, une raison personnelle est vraiment personnelle. Cela ne provient pas du comité directeur du club.
Il semble que l’environnement au sein du RCB n’est pas propice à de bons résultats. Pensez-vous que cela pourrait être le motif réel du départ du coach ?
Environnement pas favorable à de bons résultats ! Nous n’avons pas senti cela. Franchement, c’est vous qui me l’apprenez. Moi je ne vois pas quel environnement au sein du Racing qui n’est pas favorable à de bons résultats. Il n y jamais eu de prises de becs. Peut être que les résultats ne suivaient pas ces derniers temps. Dans le championnat les résultats ne suivaient pas. A la campagne africaine aussi, c’est pareil. L’environnement pour moi c’est ça. Pas de résultats au championnat encore moins à la campagne Africaine.
Est-ce que l’avis du coach a compté au moment des recrutements ?
Mais écoutez ! Dès le coup de sifflet final de la saison dernière, j’ai fait mettre en place une commission de recrutement dont le coach faisait parti. Tous les joueurs recrutés l’ont été avec son accord. Aucun joueur n’a été recruté sans le quitus de l’entraîneur. Détrompez-vous donc. A ce niveau, toutes les dispositions ont été prises dès le départ pour éviter ces genres de spéculations. Rappelez-vous que le RCB est un club bien organisé. A ce niveau, on ne peut pas parler de quoique ce soit.
Est-ce qu’à un moment donné il n’a pas évoqué des insuffisances au niveau de l’effectif !
De l’insuffisance ! Non, ce n’est pas possible. Ça fait quand même trois (03) ans qu’il est avec nous. S’il y a de l’insuffisance au niveau de l’effectif, c’est à lui de le nous fait savoir. D’ailleurs, aucun joueur n’a été recruté contre son gré comme je l’ai dit.
Le départ de Banou Diawara du club n’y est-il pas pour quelque chose ?
Quoi ! Rire….Franchement je ne sais pas. Un joueur qui part d’un club et un entraîneur qui part, je ne sais pas quel lien y a-t-il entre ces deux. Franchement je n’en sais rien.
Généralement après de mauvais résultats, c’est le comité directeur qui limoge l’entraîneur. Mais cette fois-ci, c’est l’entraîneur qui a décidé de partir. C’est ce qui est quand même particulier !
Bon écoutez ; je pense que je me suis fais comprendre. Je ne sais plus quoi dire. Il dit avoir démissionné pour des raisons personnelles. C’est ce que je vous ai rappelé. Maintenant si vous pensez qu’il y a des informations supplémentaires, il faut le lui demander. Oscar a fait trois ans et demi avec nous. On a fait de très belles choses ensemble. Il a remporté la coupe du Faso. Il a remporté la coupe AJSB. Il était champion. Ecoutez, c’est quelque de grand qu’il a fait. Même les gens qui remportent la coupe du monde peuvent d’un jour à l’autre démissionner et laisser les choses continuer !
Vous parlez de continuité. Le championnat du Faso foot se poursuit. Le Racing Club de Bobo a fait de mauvais résultats ces derniers temps. Comment voyez-vous l’avenir du RCB ?
Nous sommes très confiants pour l’avenir du Racing Club de Bobo. Nous avons perdu un objectif par rapport à notre élimination en campagne Africaine. Mais les autres objectifs restent intacts.
Peut-on avoir une idée des autres objectifs ?
C’est d’être champion et remporter la coupe du Faso.
Au niveau du classement vous n’êtes pas quand même bien classé !
Nous avons 4 matchs en retard. Nous avons 15 matchs à jouer. Il n y a pas de problème. Rien n’est encore jouer.
Avec Oscar, le RCB a remporté la coupe du Faso en 2014. Est-ce que le club regrette aujourd’hui son départ.
Ecoutez, quand on fait trois années et demie avec une personne, il y a forcement des liens d’affiliation. Mais un club, surtout un club de football reste toujours un club. La vérité d’aujourd’hui n’est pas forcement la vérité de demain dans le football. Dans toutes les équipes du monde, des entraîneurs partent, le club reste. Des présidents parlent, le club reste. Les joueurs partent, le club reste. Au RCB, nous ne faisons pas de ce départ un problème.
Oscar est parti, il est évident qu’il faut un nouveau coach au RCB. Est-ce qu’il y a déjà un intérimaire ? Sinon est ce qu’il y a des discussions avec d’autres coachs en vue de sa succession ?
Oui. Le lendemain juste après sa démission, le comité directeur du club s’est réuni en réunion extraordinaire pour essentiellement débattre de la question. Ne vous inquiétez pas. Dans les jours à venir, nous allons vous dévoiler le nom du nouvel entraîneur du Racing Club de Bobo-Dioulasso.
On peut avoir une idée des postulants ?
Non, non. Je ne peux pas vous donner une idée. Ce sont des choses qui ce négocient. Nous demandons des CV aux différents entraîneurs. C’est sur la base des performances de ceux-ci que nous allons décider. Au Racing Club de Bobo-Dioulasso, nous faisons les choses dans les règles de l’art car nous sommes quand même bien organisés ! u moment opportun, vous le saurez.
A défaut des noms, peut-on au moins savoir combien de CV vous avez reçu au jour d’aujourd’hui ?
Nous continuons de recevoir les CV. Au jour d’aujourd’hui, on a reçu trois CV.
Nous sommes à la fin de cet entretien. Un mot à l’endroit des supporteurs du Racing Club de Bobo ?
Merci pour l’occasion. Je dis que c’est en ce moment là que le Racing doit être soudé. Le Racing Club de Bobo doit être solidaire parce que nous traversons un moment difficile. C’est en ces périodes que nous connaissons les vrais dirigeants, les vrais supporteurs et les vrais sympathisants du RCB. Nous devons marcher main dans la main pour relever le défis que nous nous sommes fixé. Je vous remercie !
Entretien réalisé par Mady BAZIE
Le quotidien:On le sait tous. Juste après la défaite du RCB le dimanche 28 février 2016 face au stade Malien de Bamako, l’entraineur a annoncé son départ du club. Dites-nous comment ça s’est passé .
Comment ça s’est passé ? Je pense que c’est le coach lui-même qui est bien placé pour répondre à question. A notre niveau, nous n’attendions pas à cette démission aussi tôt. Comme motif, il a évoqué des raisons personnelles et nous nous attelons à ça. C’est tout ce que je peux dire par rapport à la démission d’Oscar Barro.
Ce n’est donc pas un limogeage !
Non, non. Pas du tout, pas du tout. C’est loin d’être un limogeage.
A quel moment vous a-t-il annoncé sa démission ?
Une heure 30 à 2 heures environ après le match, il a envoyé un papier au secrétariat du Racing Club de Bobo-Dioulasso comme quoi il rendait sa démission.
Papier manuscrit ou papier tapé à la machine ?
(Rire longuement…). Papier tapé à la machine.
Pensez-vous qu’il y a un lien entre son départ et les résultats du club, surtout en campagne Africaine ?
Franchement, si je m’aventure dans ces genres de propos, ça va être un peu compliqué. Il a évoqué des raisons personnelles et nous nous contentons de ça. Maintenant si vous pensez qu’il y a d’autres raisons, je pense qu’il est le mieux placé pour le dire. Quant à nous, nous nous contentons du motif de sa démission mentionné sur sa lettre. Vraiment, une raison personnelle est vraiment personnelle. Cela ne provient pas du comité directeur du club.
Il semble que l’environnement au sein du RCB n’est pas propice à de bons résultats. Pensez-vous que cela pourrait être le motif réel du départ du coach ?
Environnement pas favorable à de bons résultats ! Nous n’avons pas senti cela. Franchement, c’est vous qui me l’apprenez. Moi je ne vois pas quel environnement au sein du Racing qui n’est pas favorable à de bons résultats. Il n y jamais eu de prises de becs. Peut être que les résultats ne suivaient pas ces derniers temps. Dans le championnat les résultats ne suivaient pas. A la campagne africaine aussi, c’est pareil. L’environnement pour moi c’est ça. Pas de résultats au championnat encore moins à la campagne Africaine.
Est-ce que l’avis du coach a compté au moment des recrutements ?
Mais écoutez ! Dès le coup de sifflet final de la saison dernière, j’ai fait mettre en place une commission de recrutement dont le coach faisait parti. Tous les joueurs recrutés l’ont été avec son accord. Aucun joueur n’a été recruté sans le quitus de l’entraîneur. Détrompez-vous donc. A ce niveau, toutes les dispositions ont été prises dès le départ pour éviter ces genres de spéculations. Rappelez-vous que le RCB est un club bien organisé. A ce niveau, on ne peut pas parler de quoique ce soit.
Est-ce qu’à un moment donné il n’a pas évoqué des insuffisances au niveau de l’effectif !
De l’insuffisance ! Non, ce n’est pas possible. Ça fait quand même trois (03) ans qu’il est avec nous. S’il y a de l’insuffisance au niveau de l’effectif, c’est à lui de le nous fait savoir. D’ailleurs, aucun joueur n’a été recruté contre son gré comme je l’ai dit.
Le départ de Banou Diawara du club n’y est-il pas pour quelque chose ?
Quoi ! Rire….Franchement je ne sais pas. Un joueur qui part d’un club et un entraîneur qui part, je ne sais pas quel lien y a-t-il entre ces deux. Franchement je n’en sais rien.
Généralement après de mauvais résultats, c’est le comité directeur qui limoge l’entraîneur. Mais cette fois-ci, c’est l’entraîneur qui a décidé de partir. C’est ce qui est quand même particulier !
Bon écoutez ; je pense que je me suis fais comprendre. Je ne sais plus quoi dire. Il dit avoir démissionné pour des raisons personnelles. C’est ce que je vous ai rappelé. Maintenant si vous pensez qu’il y a des informations supplémentaires, il faut le lui demander. Oscar a fait trois ans et demi avec nous. On a fait de très belles choses ensemble. Il a remporté la coupe du Faso. Il a remporté la coupe AJSB. Il était champion. Ecoutez, c’est quelque de grand qu’il a fait. Même les gens qui remportent la coupe du monde peuvent d’un jour à l’autre démissionner et laisser les choses continuer !
Vous parlez de continuité. Le championnat du Faso foot se poursuit. Le Racing Club de Bobo a fait de mauvais résultats ces derniers temps. Comment voyez-vous l’avenir du RCB ?
Nous sommes très confiants pour l’avenir du Racing Club de Bobo. Nous avons perdu un objectif par rapport à notre élimination en campagne Africaine. Mais les autres objectifs restent intacts.
Peut-on avoir une idée des autres objectifs ?
C’est d’être champion et remporter la coupe du Faso.
Au niveau du classement vous n’êtes pas quand même bien classé !
Nous avons 4 matchs en retard. Nous avons 15 matchs à jouer. Il n y a pas de problème. Rien n’est encore jouer.
Avec Oscar, le RCB a remporté la coupe du Faso en 2014. Est-ce que le club regrette aujourd’hui son départ.
Ecoutez, quand on fait trois années et demie avec une personne, il y a forcement des liens d’affiliation. Mais un club, surtout un club de football reste toujours un club. La vérité d’aujourd’hui n’est pas forcement la vérité de demain dans le football. Dans toutes les équipes du monde, des entraîneurs partent, le club reste. Des présidents parlent, le club reste. Les joueurs partent, le club reste. Au RCB, nous ne faisons pas de ce départ un problème.
Oscar est parti, il est évident qu’il faut un nouveau coach au RCB. Est-ce qu’il y a déjà un intérimaire ? Sinon est ce qu’il y a des discussions avec d’autres coachs en vue de sa succession ?
Oui. Le lendemain juste après sa démission, le comité directeur du club s’est réuni en réunion extraordinaire pour essentiellement débattre de la question. Ne vous inquiétez pas. Dans les jours à venir, nous allons vous dévoiler le nom du nouvel entraîneur du Racing Club de Bobo-Dioulasso.
On peut avoir une idée des postulants ?
Non, non. Je ne peux pas vous donner une idée. Ce sont des choses qui ce négocient. Nous demandons des CV aux différents entraîneurs. C’est sur la base des performances de ceux-ci que nous allons décider. Au Racing Club de Bobo-Dioulasso, nous faisons les choses dans les règles de l’art car nous sommes quand même bien organisés ! u moment opportun, vous le saurez.
A défaut des noms, peut-on au moins savoir combien de CV vous avez reçu au jour d’aujourd’hui ?
Nous continuons de recevoir les CV. Au jour d’aujourd’hui, on a reçu trois CV.
Nous sommes à la fin de cet entretien. Un mot à l’endroit des supporteurs du Racing Club de Bobo ?
Merci pour l’occasion. Je dis que c’est en ce moment là que le Racing doit être soudé. Le Racing Club de Bobo doit être solidaire parce que nous traversons un moment difficile. C’est en ces périodes que nous connaissons les vrais dirigeants, les vrais supporteurs et les vrais sympathisants du RCB. Nous devons marcher main dans la main pour relever le défis que nous nous sommes fixé. Je vous remercie !
Entretien réalisé par Mady BAZIE