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descriptionCAN 2012 : Le bilan avec Robert Nouzaret EmptyCAN 2012 : Le bilan avec Robert Nouzaret

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<DIV id=chapeau class=chapeau3>La CAN, c’est fini ! Entre les éliminations des favoris, le parcours incroyable de la Zambie et le l’homogénéisation du football africain, la compétition n’a pas manqué de nous surprendre. Petit bilan de l’édition 2012 avec Robert Nouzaret.</DIV><!-- ARTICLE -->
<DIV id=print class=print2>
<P><STRONG>Afrik-Foot : Robert Nouzaret, si vous ne deviez retenir qu’une chose de cette CAN ce serait quoi ?</STRONG> <BR><STRONG>Robert Nouzaret :</STRONG> Le grand mérite d’Hervé Renard ! Ici, en Europe, dans le public et les médias il était totalement inconnu mais il avait déjà l’estime de ses confrères. Il a démontré ses qualités sur tous les plans. Il gagné la CAN avec une équipe quasi exclusivement composé de locaux et ça ce n’est pas rien. On peut également saluer l’organisation, qui a limité aux maximum les débordements. En 2012, on a parlé que football et c’est tant mieux.</P>
<P><STRONG>La compétition a été marqué par la sortie dès le premier tour de favoris comme le Sénégal et le Maroc et la qualification d’équipes surprises comme le Soudan. Une explication ?</STRONG> <BR>Il y a de moins en moins d’écart entre les sélections africaines. Franchement, à part le Niger, qui, il faut le dire, était en dessous, tout le monde avait une chance d’aller en quart. Les raisons sont simples : le football est devenu un enjeu politique important. Les fédérations ont compris qu’il fallait travailler, se professionnaliser, privilégier la formation, engager de bons techniciens... Tout ça n’est pas le fruit du hasard. D’ailleurs on peut saluer le bon travail des entraîneurs français <I>(Courbis, Dussuyer, Giresse, Renard, NDLR)</I> ou qui ont fait leur classe en France <I>(Zahoui)</I>.</P>
<P><STRONG>La patte "made in France" ça apporte quoi ?</STRONG> <BR>Ils ont amené leur rigueur, leur sens tactique, des domaines où les Africains pêchent encore beaucoup, la beauté du geste ça ne suffit plus. Regardez le dernier vainqueur de la CAN, c’est l’Égypte : pas beaucoup de stars européennes, un bloc défensif compact et très bien organisé. Les joueurs jouent tous dans le même championnat et se connaissent bien. Ça donne de l’avance, surtout quand on sait la difficulté de gérer une sélection.</P>
<P><STRONG>C’est-à-dire ?</STRONG> <BR>Souvent le temps manque, on n’est pas dans un club où on peut façonner une équipe. On arrive, souvent on a un challenge à moyen ou court terme, la plupart des joueurs évoluent en Europe et sont difficile à superviser, la cohésion est plus difficile à trouver. C’est un peu ce qui s’est passé avec la Côte d’Ivoire d’une certaine manière.</P>
<P><STRONG>Justement les Éléphants au même titre que d’autre favoris avaient les moyens techniques de produire un football de meilleur qualité que ce qu’on a vu non ?</STRONG> <BR>Pour les grosses écuries comme la Côte d’Ivoire ou le Ghana, c’est de plus en plus difficile de pratiquer le football spectacle dont vous rêvez. Ce qui prime, désormais, c’est la culture du résultat. Il y a peut être trente ans on pouvait voir des geste techniques qu’on ne voyait pas en Europe, mais ce temps là est fini. C’est bien simple, les meilleurs joueurs ils vont où ? Ils vont en Europe, où ils apprennent un football différent, ils le digèrent, s’y adaptent et finissent par l’adopter. C’est aussi ça la mondialisation, le football s’uniformise.</P>
<P><STRONG>En parlant d’uniformisation, les pays hôtes en quart, c’est une surprise ?</STRONG> <BR>Pour le Gabon non. Si on suit un peu le football africain, on sait que cette équipe recèle de nombreux talents . Pour la Guinée équatoriale les choses sont différentes. Le président a monté une équipe de toute pièce pour que son pays ne soit pas ridicule dans la compétition. Ça va un peu à l’encontre de l’esprit du football, et c’est peut être pour ça qu’Henri Michel est parti. Il préférait s’appuyer sur des joueurs locaux et quelques professionnels, il préférait un travail dans la continuité. Là c’est une équipe montée à coup de dollars et de naturalisations.</P>
<P><STRONG>On évoque de grosses primes pour attirer les joueurs...</STRONG> <BR>Oui mais ça c’est normal, on en peut pas reprocher ça, d’autant que pour ceux qui jouent en Afrique, ça représente une grosse somme <I>(les joueurs Zambiens ont touché une prime de 59 000$ de la part du gouvernement, NDLR)</I>. Pour les "européens", c’est un peu différent mais c’est ça la tradition désormais.</P>
<P><STRONG>Pour conclure il va y a avoir une nouvelle CAN dans un an, avec une nouvelle formule. Ca va changer quoi ?</STRONG> <BR>Les pays qui ont négligé leur préparation ou se sont surestimés, sont prévenus. On devrait sans doute avoir moins de surprises, avec les retour du Cameroun, de l’Algérie, de l’Égypte. Du moins si ces pays savent tirer les leçons de leurs échecs. Pareil pour le Maroc et le Sénégal. Et puis ça va moins pénaliser les grosses équipes africaines, qui devaient enchaîner une coupe du monde avec une CAN, c’était démentiel comme calendrier.</P></DIV><!-- DOCUMENTS -->
<DIV id=mesdocuments class=mesdocuments></DIV><!-- MEME PAYS -->
<DIV class=saut><BR></DIV>

descriptionCAN 2012 : Le bilan avec Robert Nouzaret EmptyRe: CAN 2012 : Le bilan avec Robert Nouzaret

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La CAN, c’est fini ! Entre les éliminations des favoris, le parcours incroyable de la Zambie et le l’homogénéisation du football africain, la compétition n’a pas manqué de nous surprendre. Petit bilan de l’édition 2012 avec Robert Nouzaret.
Afrik-Foot : Robert Nouzaret, si vous ne deviez retenir qu’une chose de cette CAN ce serait quoi ?
Robert Nouzaret : Le grand mérite d’Hervé Renard ! Ici, en Europe, dans le public et les médias il était totalement inconnu mais il avait déjà l’estime de ses confrères. Il a démontré ses qualités sur tous les plans. Il gagné la CAN avec une équipe quasi exclusivement composé de locaux et ça ce n’est pas rien. On peut également saluer l’organisation, qui a limité aux maximum les débordements. En 2012, on a parlé que football et c’est tant mieux.

La compétition a été marqué par la sortie dès le premier tour de favoris comme le Sénégal et le Maroc et la qualification d’équipes surprises comme le Soudan. Une explication ?
Il y a de moins en moins d’écart entre les sélections africaines. Franchement, à part le Niger, qui, il faut le dire, était en dessous, tout le monde avait une chance d’aller en quart. Les raisons sont simples : le football est devenu un enjeu politique important. Les fédérations ont compris qu’il fallait travailler, se professionnaliser, privilégier la formation, engager de bons techniciens... Tout ça n’est pas le fruit du hasard. D’ailleurs on peut saluer le bon travail des entraîneurs français (Courbis, Dussuyer, Giresse, Renard, NDLR) ou qui ont fait leur classe en France (Zahoui).

La patte "made in France" ça apporte quoi ?
Ils ont amené leur rigueur, leur sens tactique, des domaines où les Africains pêchent encore beaucoup, la beauté du geste ça ne suffit plus. Regardez le dernier vainqueur de la CAN, c’est l’Égypte : pas beaucoup de stars européennes, un bloc défensif compact et très bien organisé. Les joueurs jouent tous dans le même championnat et se connaissent bien. Ça donne de l’avance, surtout quand on sait la difficulté de gérer une sélection.

C’est-à-dire ?
Souvent le temps manque, on n’est pas dans un club où on peut façonner une équipe. On arrive, souvent on a un challenge à moyen ou court terme, la plupart des joueurs évoluent en Europe et sont difficile à superviser, la cohésion est plus difficile à trouver. C’est un peu ce qui s’est passé avec la Côte d’Ivoire d’une certaine manière.

Justement les Éléphants au même titre que d’autre favoris avaient les moyens techniques de produire un football de meilleur qualité que ce qu’on a vu non ?
Pour les grosses écuries comme la Côte d’Ivoire ou le Ghana, c’est de plus en plus difficile de pratiquer le football spectacle dont vous rêvez. Ce qui prime, désormais, c’est la culture du résultat. Il y a peut être trente ans on pouvait voir des geste techniques qu’on ne voyait pas en Europe, mais ce temps là est fini. C’est bien simple, les meilleurs joueurs ils vont où ? Ils vont en Europe, où ils apprennent un football différent, ils le digèrent, s’y adaptent et finissent par l’adopter. C’est aussi ça la mondialisation, le football s’uniformise.

En parlant d’uniformisation, les pays hôtes en quart, c’est une surprise ?
Pour le Gabon non. Si on suit un peu le football africain, on sait que cette équipe recèle de nombreux talents . Pour la Guinée équatoriale les choses sont différentes. Le président a monté une équipe de toute pièce pour que son pays ne soit pas ridicule dans la compétition. Ça va un peu à l’encontre de l’esprit du football, et c’est peut être pour ça qu’Henri Michel est parti. Il préférait s’appuyer sur des joueurs locaux et quelques professionnels, il préférait un travail dans la continuité. Là c’est une équipe montée à coup de dollars et de naturalisations.

On évoque de grosses primes pour attirer les joueurs...
Oui mais ça c’est normal, on en peut pas reprocher ça, d’autant que pour ceux qui jouent en Afrique, ça représente une grosse somme (les joueurs Zambiens ont touché une prime de 59 000$ de la part du gouvernement, NDLR). Pour les "européens", c’est un peu différent mais c’est ça la tradition désormais.

Pour conclure il va y a avoir une nouvelle CAN dans un an, avec une nouvelle formule. Ca va changer quoi ?
Les pays qui ont négligé leur préparation ou se sont surestimés, sont prévenus. On devrait sans doute avoir moins de surprises, avec les retour du Cameroun, de l’Algérie, de l’Égypte. Du moins si ces pays savent tirer les leçons de leurs échecs. Pareil pour le Maroc et le Sénégal. Et puis ça va moins pénaliser les grosses équipes africaines, qui devaient enchaîner une coupe du monde avec une CAN, c’était démentiel comme calendrier.

descriptionCAN 2012 : Le bilan avec Robert Nouzaret EmptyRe: CAN 2012 : Le bilan avec Robert Nouzaret

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Nouzaret fait bien d'évoquer le côté cohésion de l'équipe Egyptienne. Ce n'est pas partout que le triomphe émane de la France. La plupart des entraineurs locaux africains, s'ils avaient les salaires versés aux entraîneurs expatriés, pouvaient faire aussi des miracles. A travers son analyse on comprend mieux la "réussite" de certaines nations (Guinée Equatoriale). Son analyse fait aussi la part belle aux joueurs locaux. Alors, que nos clubs s'approprient de telles analyses et travaillent à se hisser parmi l'élite africaine.

descriptionCAN 2012 : Le bilan avec Robert Nouzaret EmptyRe: CAN 2012 : Le bilan avec Robert Nouzaret

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