La 5e journée de la Ligue 1 en France, qui s’est jouée le week-end dernier, était incontestablement celle des Burkinabè à travers l’opposition Rennes # Lorient. Dans les deux équipes figurent deux Etalons : Pitroipa pour la première équipe et Alain Traoré pour la seconde. Les Rennais, qui sont dans la zone rouge avant la réception des Merlus, avaient à cœur de gagner pour faire un petit bond au classement.
Mais ils se sont inclinés sur leur pelouse, compliquant un peu plus leur situation. Dans ce match, le bourreau des locaux fut Alain Traoré, qui a marqué deux buts somptueux. Le premier sur une action d’éclat (23e) et le deuxième sur un coup franc (43e), qui nous rappelle celui qu’il avait marqué contre l’Angola lors de la CAN 2012 coorganisée par le Gabon et la Guinée Equatoriale.
L’ancien Auxerrois était tout feu tout flamme, à telle enseigne que les commentateurs ne tarissaient pas d’éloges sur lui. L’international burkinabè pointe à la deuxième place du classement des buteurs, à une longueur de Zlatan Ibrahimovic, la star du PSG.
Comme lui, Pitroipa a tiré son épingle du jeu en réduisant le score à la 71e minute, provoquant auparavant deux expulsions du côté des Rennais. Cette rencontre était la soirée des Burkinabè et c’est dire qu’ils ont fait preuve d’un certain engagement dans le jeu. Ça fait plaisir de savoir que ces deux Etalons sont bien notés dans l’Hexagone et on espère qu’ils continueront sur leur lancée. Mais il y a des questions qu’on se pose parce qu’ils n’ont pas le même rendement en équipe nationale.
Il y a plus d’une semaine, au stade Barthélémy-Boganda, dans le cadre du dernier tour des éliminatoires de la CAN 2013, on n’a pas du tout reconnu Alain et Pitroipa qui sont passés à côté du sujet. Comment peut-on briller en Ligue 1 et ne pas le confirmer quand on rejoint la sélection nationale ? De nombreux internationaux tels que Messi, Eto’o pour ne citer qu’eux répondent rarement aux attentes de leurs supporters. Pourtant, avec leurs clubs respectifs, ils peuvent débloquer un match à tout moment.
C’est aussi le cas d’Alain et de Pitroipa qui font mieux respectivement avec Lorient et Rennes. Avec le onze national, est-ce un problème d’argent ou de collectif ? Si les appuis dont ils bénéficient sur la pelouse ne sont pas les mêmes, est-ce la peur de se blesser qui fait qu’ils ne vont pas au charbon ?
Sans vouloir mettre en cause leur professionnalisme, nous pensons que ces deux cadres de la sélection devront faire plus quand on défend les couleurs nationales. Quand on revoit le match de Bangui et celui qu’ils ont livré avec leurs clubs une semaine après l’échec face aux Fauves de bas Oubangui, on ne peut s’empêcher de penser que ça sent la tricherie.
Le mot est peut-être fort mais il n’y a qu’à revoir leur prestation à la CAN 2012 à Malabo, contre les Diables Rouges du Congo à Ouagadougou et les Panthères du Gabon à Libreville en éliminatoires de la coupe du monde 2014 au Brésil. L’équipe nationale est ouverte à tous les joueurs évoluant en championnat national et à l’extérieur, mais quand on n’est pas prêt à mouiller le maillot, n’est-il pas préférable de décliner courageusement l’offre en attendant d’être au mieux de sa forme ? C’est tout simplement une question d’honneur.
Mais ils se sont inclinés sur leur pelouse, compliquant un peu plus leur situation. Dans ce match, le bourreau des locaux fut Alain Traoré, qui a marqué deux buts somptueux. Le premier sur une action d’éclat (23e) et le deuxième sur un coup franc (43e), qui nous rappelle celui qu’il avait marqué contre l’Angola lors de la CAN 2012 coorganisée par le Gabon et la Guinée Equatoriale.
L’ancien Auxerrois était tout feu tout flamme, à telle enseigne que les commentateurs ne tarissaient pas d’éloges sur lui. L’international burkinabè pointe à la deuxième place du classement des buteurs, à une longueur de Zlatan Ibrahimovic, la star du PSG.
Comme lui, Pitroipa a tiré son épingle du jeu en réduisant le score à la 71e minute, provoquant auparavant deux expulsions du côté des Rennais. Cette rencontre était la soirée des Burkinabè et c’est dire qu’ils ont fait preuve d’un certain engagement dans le jeu. Ça fait plaisir de savoir que ces deux Etalons sont bien notés dans l’Hexagone et on espère qu’ils continueront sur leur lancée. Mais il y a des questions qu’on se pose parce qu’ils n’ont pas le même rendement en équipe nationale.
Il y a plus d’une semaine, au stade Barthélémy-Boganda, dans le cadre du dernier tour des éliminatoires de la CAN 2013, on n’a pas du tout reconnu Alain et Pitroipa qui sont passés à côté du sujet. Comment peut-on briller en Ligue 1 et ne pas le confirmer quand on rejoint la sélection nationale ? De nombreux internationaux tels que Messi, Eto’o pour ne citer qu’eux répondent rarement aux attentes de leurs supporters. Pourtant, avec leurs clubs respectifs, ils peuvent débloquer un match à tout moment.
C’est aussi le cas d’Alain et de Pitroipa qui font mieux respectivement avec Lorient et Rennes. Avec le onze national, est-ce un problème d’argent ou de collectif ? Si les appuis dont ils bénéficient sur la pelouse ne sont pas les mêmes, est-ce la peur de se blesser qui fait qu’ils ne vont pas au charbon ?
Sans vouloir mettre en cause leur professionnalisme, nous pensons que ces deux cadres de la sélection devront faire plus quand on défend les couleurs nationales. Quand on revoit le match de Bangui et celui qu’ils ont livré avec leurs clubs une semaine après l’échec face aux Fauves de bas Oubangui, on ne peut s’empêcher de penser que ça sent la tricherie.
Le mot est peut-être fort mais il n’y a qu’à revoir leur prestation à la CAN 2012 à Malabo, contre les Diables Rouges du Congo à Ouagadougou et les Panthères du Gabon à Libreville en éliminatoires de la coupe du monde 2014 au Brésil. L’équipe nationale est ouverte à tous les joueurs évoluant en championnat national et à l’extérieur, mais quand on n’est pas prêt à mouiller le maillot, n’est-il pas préférable de décliner courageusement l’offre en attendant d’être au mieux de sa forme ? C’est tout simplement une question d’honneur.