La Côte d'Ivoire a manqué son envol lors de son premier match lors de la Coupe d'Afrique des Nations. Les coéquipiers de Drogba ont été tenus en échec par le Burkina Faso (0-0) dans le groupe B. Les Eléphants ont largement dominé les débats mais manqué d'impact et de réalisme.
COTE D'IVOIRE - BURKINA FASO : 0-0
Après d'innombrables désillusions sur le territoire africain, dont la
lourde défaite face aux Pharaons en finale de la CAN 2008 (4-1), les
Eléphants de Côte d'Ivoire retrouvaient la CAN avec sérieux et
ambition, avec en point de mire le doux rêve de remporter le titre
comme leurs glorieux aînés de 1992. Il faut dire que malgré une
génération de joueurs dorée, avec les Eboué, Drogba, Touré ou encore
Zokora, les Eléphants n'ont jamais rien gagné ensemble et cette 27ème
édition de l'épreuve se présentait bien comme le moment ou jamais de le
faire. Et en défiant en match d'ouverture une formation du Burkina Faso
novice - et absente des deux précédentes éditions - la tâche des
Eléphants ne semblait pas insurmontable. Légitimement favoris, les Eléphants prenaient d'entrée
le contrôle des opérations face à des Etalons bien décidés à jouer
regroupés et si monsieur Bennaceur restait de marbre après des
accrochages sur Drogba (2ème) et Eboué (20ème), la domination des
Eléphants était incontestable. Plus prompts dans l'entrejeu et
physiquement dominateurs, les troupes de Vahid Halilhodzic
multipliaient logiquement les occasions sans parvenir toutefois à
trouver l'ouverture. Drogba (27ème), Koné (5ème, 16ème, 42ème), Eboué
(29ème), Tioté (37ème) ou Zokora (19ème) tentaient ainsi successivement
leur chance mais la réussite n'était clairement pas de leur côté et les
deux équipes regagnaient le vestiaire sur un score de parité nul et
vierge.
Impeccable Diakité
Bien en place défensivement, le Burkina Faso tenait donc la barre mais
la stratégie de Paulo Duarte allait-elle pouvoir tenir 45 minutes
supplémentaires ? Et bien la réponse est oui ! Si les Ivoiriens
reprenaient la rencontre sur le même rythme, c'est bien Daouda Diakité,
le portier burkinabé, qui allait principalement s'illustrer dans cette
seconde période. Impérial dans les airs et vigilant sur sa ligne, le
gardien des Etalons multipliait les interventions décisives face à des
attaquants ivoiriens à la recherche d'un réalisme égaré. Butant
inlassablement sur l'arrière-garde adverse, Drogba (85ème, 91ème), Koné
(54ème, 68ème) ou Keita (77ème) ne trouvaient pas le chemin des filets
et la domination des Eléphants s'effilochait logiquement au fil des
minutes avec une pluie d'approximations techniques. Physiquement
émoussés dès l'heure de jeu, les Eléphants lâchaient progressivement
prise face à des Etalons décomplexés qui décrochent là un précieux
point. Le résultat est d'autant plus décevant pour les Eléphants que,
avec le retrait du Togo
de la compétition, le groupe B ne comporte que trois équipes et la Côte
d'Ivoire se retrouve d'ores et déjà dos au mur... Plus qu'un match à
quitte ou double, la rencontre du 15 janvier face au Ghana sent déjà la
poudre.
COTE D'IVOIRE - BURKINA FASO : 0-0
Après d'innombrables désillusions sur le territoire africain, dont la
lourde défaite face aux Pharaons en finale de la CAN 2008 (4-1), les
Eléphants de Côte d'Ivoire retrouvaient la CAN avec sérieux et
ambition, avec en point de mire le doux rêve de remporter le titre
comme leurs glorieux aînés de 1992. Il faut dire que malgré une
génération de joueurs dorée, avec les Eboué, Drogba, Touré ou encore
Zokora, les Eléphants n'ont jamais rien gagné ensemble et cette 27ème
édition de l'épreuve se présentait bien comme le moment ou jamais de le
faire. Et en défiant en match d'ouverture une formation du Burkina Faso
novice - et absente des deux précédentes éditions - la tâche des
Eléphants ne semblait pas insurmontable. Légitimement favoris, les Eléphants prenaient d'entrée
le contrôle des opérations face à des Etalons bien décidés à jouer
regroupés et si monsieur Bennaceur restait de marbre après des
accrochages sur Drogba (2ème) et Eboué (20ème), la domination des
Eléphants était incontestable. Plus prompts dans l'entrejeu et
physiquement dominateurs, les troupes de Vahid Halilhodzic
multipliaient logiquement les occasions sans parvenir toutefois à
trouver l'ouverture. Drogba (27ème), Koné (5ème, 16ème, 42ème), Eboué
(29ème), Tioté (37ème) ou Zokora (19ème) tentaient ainsi successivement
leur chance mais la réussite n'était clairement pas de leur côté et les
deux équipes regagnaient le vestiaire sur un score de parité nul et
vierge.
Impeccable Diakité
Bien en place défensivement, le Burkina Faso tenait donc la barre mais
la stratégie de Paulo Duarte allait-elle pouvoir tenir 45 minutes
supplémentaires ? Et bien la réponse est oui ! Si les Ivoiriens
reprenaient la rencontre sur le même rythme, c'est bien Daouda Diakité,
le portier burkinabé, qui allait principalement s'illustrer dans cette
seconde période. Impérial dans les airs et vigilant sur sa ligne, le
gardien des Etalons multipliait les interventions décisives face à des
attaquants ivoiriens à la recherche d'un réalisme égaré. Butant
inlassablement sur l'arrière-garde adverse, Drogba (85ème, 91ème), Koné
(54ème, 68ème) ou Keita (77ème) ne trouvaient pas le chemin des filets
et la domination des Eléphants s'effilochait logiquement au fil des
minutes avec une pluie d'approximations techniques. Physiquement
émoussés dès l'heure de jeu, les Eléphants lâchaient progressivement
prise face à des Etalons décomplexés qui décrochent là un précieux
point. Le résultat est d'autant plus décevant pour les Eléphants que,
avec le retrait du Togo
de la compétition, le groupe B ne comporte que trois équipes et la Côte
d'Ivoire se retrouve d'ores et déjà dos au mur... Plus qu'un match à
quitte ou double, la rencontre du 15 janvier face au Ghana sent déjà la
poudre.