Les
Etalons du Burkina ont arraché de haute lutte un nul et vierge (0-0)
face aux Eléphants de Côte d’Ivoire lors de leur première sortie dans
le groupe B de la phase finale de la CAN Angola 2010. Vu les
circonstances et la nette domination de l’adversaire, ce match nul est
très bon à prendre pour les Etalons.
Dominer
n’est pas gagner, a-t-on coutume de dire. Les Etalons du Burkina l’on
été sur l’ensemble des 90 mn de cette rencontre face aux Eléphants de
Côte d’Ivoire dans le groupe B de la phase finale de la CAN 2010.
Difficile dans ce match de ne pas penser à la double confrontation
entre les deux formations lors des éliminatoires combinées CAN et CM
2010 où les Ivoiriens avaient infligé une cinglante 5 à 0 aux Burkinabè
le 5 septembre dernier.
Quelque 5 mois après, c’est carrément dans un autre contexte que
s’est déroulée l’opposition du lundi 11 janvier à Cabinda. L’on pouvait
craindre un ascendant psychologique de l’adversaire sur la bande à
Dagano, mais il n’en a rien été ; même si l’on a été dominé de bout en
bout. Mais le plus intéressant, c’est que les poulains du coach Duarte
ont su donner la réplique en seconde mi-temps, ne se contentant plus de
subir le match.
Malheureusement, il y avait quand même des déchets dans le jeu. Dieu
merci, là où les limites tactiques ont été mises à nu, la puissance
physique aura permis de compenser ces lacunes.
C’est d’ailleurs tout à notre honneur de voir un Pitroipa agiter la
défense adverse et de tenir un duel « épaule contre épaule » avec Kader
Kéïta, de voir un Bakary Koné tenailler Didier Drogba, de voir un
Florent Rouamba détruire les offensives ivoiriennes. Et là où l’on peut
avoir de la satisfaction, c’est de voir une solidarité à toute épreuve
entre les différentes lignes de jeu.
Sauf que, sur les rares occasions que nous avons obtenues, nous ne
sommes pas allés au bout des actions pour apporter le pressing
nécessaire et pourquoi pas scorer.
Quoi qu’on dise, il faut bien le reconnaître en toute humilité,
c’est même un miracle si l’on a tenu le nul car au vu de la physionomie
de la rencontre et des multiples occasions gâchées par Baky Koné,
Drogba et autres, les choses risquaient d’être très compliquées pour
nous. Heureusement. Ce nul-là a une forte odeur de victoire. Et c’est
tant mieux.
Un pas de franchi. Il faut maintenant récupérer de cette débauche
d’énergie pour être en jambe le mardi 19 janvier prochain face au
Ghana. C’est d’ailleurs une chance pour nous, car on a non seulement un
long temps de repos, mais aussi on verra jouer la rencontre Côte
d’Ivoire # Ghana le vendredi 15 janvier.
Kader Traoré
Etalons du Burkina ont arraché de haute lutte un nul et vierge (0-0)
face aux Eléphants de Côte d’Ivoire lors de leur première sortie dans
le groupe B de la phase finale de la CAN Angola 2010. Vu les
circonstances et la nette domination de l’adversaire, ce match nul est
très bon à prendre pour les Etalons.
Dominer
n’est pas gagner, a-t-on coutume de dire. Les Etalons du Burkina l’on
été sur l’ensemble des 90 mn de cette rencontre face aux Eléphants de
Côte d’Ivoire dans le groupe B de la phase finale de la CAN 2010.
Difficile dans ce match de ne pas penser à la double confrontation
entre les deux formations lors des éliminatoires combinées CAN et CM
2010 où les Ivoiriens avaient infligé une cinglante 5 à 0 aux Burkinabè
le 5 septembre dernier.
Quelque 5 mois après, c’est carrément dans un autre contexte que
s’est déroulée l’opposition du lundi 11 janvier à Cabinda. L’on pouvait
craindre un ascendant psychologique de l’adversaire sur la bande à
Dagano, mais il n’en a rien été ; même si l’on a été dominé de bout en
bout. Mais le plus intéressant, c’est que les poulains du coach Duarte
ont su donner la réplique en seconde mi-temps, ne se contentant plus de
subir le match.
Malheureusement, il y avait quand même des déchets dans le jeu. Dieu
merci, là où les limites tactiques ont été mises à nu, la puissance
physique aura permis de compenser ces lacunes.
C’est d’ailleurs tout à notre honneur de voir un Pitroipa agiter la
défense adverse et de tenir un duel « épaule contre épaule » avec Kader
Kéïta, de voir un Bakary Koné tenailler Didier Drogba, de voir un
Florent Rouamba détruire les offensives ivoiriennes. Et là où l’on peut
avoir de la satisfaction, c’est de voir une solidarité à toute épreuve
entre les différentes lignes de jeu.
Sauf que, sur les rares occasions que nous avons obtenues, nous ne
sommes pas allés au bout des actions pour apporter le pressing
nécessaire et pourquoi pas scorer.
Quoi qu’on dise, il faut bien le reconnaître en toute humilité,
c’est même un miracle si l’on a tenu le nul car au vu de la physionomie
de la rencontre et des multiples occasions gâchées par Baky Koné,
Drogba et autres, les choses risquaient d’être très compliquées pour
nous. Heureusement. Ce nul-là a une forte odeur de victoire. Et c’est
tant mieux.
Un pas de franchi. Il faut maintenant récupérer de cette débauche
d’énergie pour être en jambe le mardi 19 janvier prochain face au
Ghana. C’est d’ailleurs une chance pour nous, car on a non seulement un
long temps de repos, mais aussi on verra jouer la rencontre Côte
d’Ivoire # Ghana le vendredi 15 janvier.
Kader Traoré