Les Etalons contourneront-ils le piège Eléphants ?
mardi 5 janvier 2010
Pour son entrée en lice dans la CAN 2010, les Etalons seront investis d’une
mission. Battre la Côte d’Ivoire pour se placer en pôle position en vue
d’entrevoir sereinement la suite de la compétition. La mission dévolue
aux garçons de Paulo Duarte est noble mais ô combien difficile.
La Côte d’Ivoire dans le football africain, n’est pas une montagne. C’est
l’Everest. Lundi, les Etalons vont essayer le sommet de ce massif en
l’escaladant par sa face la plus escarpée. La mission dévolue aux
Etalons, à savoir battre les Eléphants et se mettre déjà en pôle
position dans le groupe B semble compliquée. D’autant que les Burkinabè
n’ont pas trente-six solutions s’ils veulent commencer par déblayer le
chemin pour mieux entrevoir le second tour.
L’équation posée est simple : il faut gagner. Impossible ? Ça en a tout
l’air. Face à un adversaire qui a déjà battu les Etalons à deux
reprises lors des éliminatoires, notamment en administrant une sévère
leçon de football aux Burkinabè (5-0), c’est dire que les joues de
Mahamoudou Kéré et ses coéquipiers sont encore rouges de l’effet de la
gifle reçue. Si on doit s’en tenir à la logique sportive, ce serait aux
Etalons de tout faire pour limiter les dégâts.
Mais après avoir tendu les deux joues et mesurer l’ampleur des
gifles, les Etalons préparent leur riposte cette fois sous les yeux de
l’Afrique toute entière. Entre la déculottée d’Abidjan et cette phase
finale de la Coupe d’Afrique des Nations, beaucoup d’eau a coulé sous
le pont. L’entraîneur Paulo Duarte a été démis de ses fonctions au Mans
et ne porte plus désormais qu’une seule casquette.
Ce qui lui aurait peut-être permis de mieux se consacrer aux
Etalons, de prendre tout son temps et d’observer les forces et les
failles des Eléphants pour mieux les affronter dans ce troisième acte.
Si les Etalons se nourrissent des leçons de la double confrontation
face à la Côte d’Ivoire, tout le Burkina pourra être serein lundi
prochain. En regroupement au Portugal d’où ils regagneront l’Angola,
les Etalons ont choisi une retraite paisible pour mieux se préparer.
Certes, ils ont courbé l’échine en match de préparation face à
Leiria (club de D1 portugaise) mais cela ne saurait être redhibitoire à
une meilleure entame en Angola. On pourrait redouter le fait que
certains cadres de la sélection tels Jonathan Pitroïpa ou Patrick
Zoundi soient dans une forme précaire ou que la sortie médiatique de
Aristide Bancé qui a renoncé à participer à la CAN n’affecte le moral
de la troupe.
Mais c’est plutôt des Etalons gonflés à bloc qui iront à l’abordage
de cette CAN 2010 avec la ferme conviction de voir enfin les quarts de
finale et tenir leur promesse faite au chef de l’Etat Blaise Compaoré.
Même si le Burkina ne part pas avec les faveurs des pronostics, le jeu
en vaut largement la chandelle. On peut d’ores et déjà être sûr d’une
chose, la Côte d’Ivoire ne battra pas le Burkina Faso trois fois
d’affilée. C’est aux Etalons donc de prouver qu’ils ont de l’orgueil.
Et sur ce plan, ils sont rassurants.
Gagner est et reste leur maître-mot. Même si à défaut, on pourra se contenter du nul car ne bouscule pas un Eléphant qui veut.
Béranger ILBOUDO
mardi 5 janvier 2010
Pour son entrée en lice dans la CAN 2010, les Etalons seront investis d’une
mission. Battre la Côte d’Ivoire pour se placer en pôle position en vue
d’entrevoir sereinement la suite de la compétition. La mission dévolue
aux garçons de Paulo Duarte est noble mais ô combien difficile.
La Côte d’Ivoire dans le football africain, n’est pas une montagne. C’est
l’Everest. Lundi, les Etalons vont essayer le sommet de ce massif en
l’escaladant par sa face la plus escarpée. La mission dévolue aux
Etalons, à savoir battre les Eléphants et se mettre déjà en pôle
position dans le groupe B semble compliquée. D’autant que les Burkinabè
n’ont pas trente-six solutions s’ils veulent commencer par déblayer le
chemin pour mieux entrevoir le second tour.
L’équation posée est simple : il faut gagner. Impossible ? Ça en a tout
l’air. Face à un adversaire qui a déjà battu les Etalons à deux
reprises lors des éliminatoires, notamment en administrant une sévère
leçon de football aux Burkinabè (5-0), c’est dire que les joues de
Mahamoudou Kéré et ses coéquipiers sont encore rouges de l’effet de la
gifle reçue. Si on doit s’en tenir à la logique sportive, ce serait aux
Etalons de tout faire pour limiter les dégâts.
Mais après avoir tendu les deux joues et mesurer l’ampleur des
gifles, les Etalons préparent leur riposte cette fois sous les yeux de
l’Afrique toute entière. Entre la déculottée d’Abidjan et cette phase
finale de la Coupe d’Afrique des Nations, beaucoup d’eau a coulé sous
le pont. L’entraîneur Paulo Duarte a été démis de ses fonctions au Mans
et ne porte plus désormais qu’une seule casquette.
Ce qui lui aurait peut-être permis de mieux se consacrer aux
Etalons, de prendre tout son temps et d’observer les forces et les
failles des Eléphants pour mieux les affronter dans ce troisième acte.
Si les Etalons se nourrissent des leçons de la double confrontation
face à la Côte d’Ivoire, tout le Burkina pourra être serein lundi
prochain. En regroupement au Portugal d’où ils regagneront l’Angola,
les Etalons ont choisi une retraite paisible pour mieux se préparer.
Certes, ils ont courbé l’échine en match de préparation face à
Leiria (club de D1 portugaise) mais cela ne saurait être redhibitoire à
une meilleure entame en Angola. On pourrait redouter le fait que
certains cadres de la sélection tels Jonathan Pitroïpa ou Patrick
Zoundi soient dans une forme précaire ou que la sortie médiatique de
Aristide Bancé qui a renoncé à participer à la CAN n’affecte le moral
de la troupe.
Mais c’est plutôt des Etalons gonflés à bloc qui iront à l’abordage
de cette CAN 2010 avec la ferme conviction de voir enfin les quarts de
finale et tenir leur promesse faite au chef de l’Etat Blaise Compaoré.
Même si le Burkina ne part pas avec les faveurs des pronostics, le jeu
en vaut largement la chandelle. On peut d’ores et déjà être sûr d’une
chose, la Côte d’Ivoire ne battra pas le Burkina Faso trois fois
d’affilée. C’est aux Etalons donc de prouver qu’ils ont de l’orgueil.
Et sur ce plan, ils sont rassurants.
Gagner est et reste leur maître-mot. Même si à défaut, on pourra se contenter du nul car ne bouscule pas un Eléphant qui veut.
Béranger ILBOUDO