CAN 2010
Les à-côté de la compétition
lundi 18 janvier 2010, page visitée 82 fois
* Des pelouses en mauvais état
L’Angola a eu la prouesse de construire 4 stades flambant neufs à l’occasion de cette CAN. Ils sont tous d’une
architecture qui force le respect, surtout le stade du 11 novembre de
Luanda qui a une capacité de 80 000 places. Seulement, ces stades ont
été construits dans la précipitation. Ils ont été réceptionnés juste
avant le coup d’envoi de la 27e édition de la CAN. Conséquence, aucun
match test pour s’assurer de la qualité de la pelouse. On remarquera
alors que ces pelouses ne tiennent même pas une demi-heure de jeu. Il
faut donc de temps en temps recourir à des râteaux pour combler les
trous nés de l’effort physique des acteurs.
* La force de frappe de Orange
Le sponsor de la CAN et de la délégation ivoirienne n’est autre que la compagnie de téléphonie mobile
Orange. Après avoir habillé, transporté, logé et offert des perdiems de
100 000 FCFA/jour aux confrères ivoiriens qui couvrent la CAN, cette
compagnie assure la distribution de billets (déjà chers) à des Angolais
habillés aux couleurs du donateur le jour où les Eléphants de Côte
d’Ivoire jouent. C’est ainsi que les Eléphants ne manquent pas de
supporters quand ils sont sur le terrain.
* Près de 20 millions de F CFA pour chaque Ghanéen
La prime de qualification pour les quarts de finale pour chaque joueur des Blacks Stars est fixée à 30 000
euros, soit 19 500 000 F CFA. Fort de cette donne, chaque Ghanéen
espère empocher ce pactole lors du match contre le Burkina. Seulement,
les Etalons qui connaissent la réalité de leur pays promettent de
titiller ces Blacks Stars pour d’abord honorer le Burkina qui octroiera
3 millions de F CFA à chacun d’eux en cas de qualification pour les
quarts de finale.
* Extravagences
Je vous l’avais déjà dit : il n’y a que des voitures grosses cylindrées dans la capitale angolaise. Certains
richards vont jusqu’à s’offrir une quarantaine de voitures juste pour
montrer leur puissance financière. D’autres s’achètent une centaine de
villas pour spéculer. On apprend que beaucoup investissent au moins 5 à
8 millions de F CFA pour le baptême d’un enfant. Quant aux femmes, le
salon leur coûte au minimum 600 euros (390 000 F CFA) pour la coiffure.
Les hommes s’en sortent mieux. Ils payent seulement 5 000 F CFA pour se
coiffer. Ce n’est pas pour rien que Luanda est la ville la plus chère
au monde.
* Des lois non écrites mais respectées
Les filles commerçantes ambulantes que vous rencontrez en Angola ont les mêmes caractéristiques : ou elles
sont enceintes ou elles portent un bébé. Cette remarque a fait dire à
un haut fonctionnaire en service à Luanda qu’ "en Angola, il y a des
lois non écrites mais respectées : ou on est en grossesse ou on a un
bébé mais jamais métis dans ce cas de figure".
* Pourquoi Cabinda est convoité
S’il y a des séparatistes qui convoitent l’enclave de Cabinda, ce n’est pas pour rien. Cette ville
angolaise détient à elle seule 60% de la production pétrolière du pays.
Elle produit 900 000 barils par jour.
Rassemblés à Luanda par Alexandre Le Grand ROUAMBA
Les à-côté de la compétition
lundi 18 janvier 2010, page visitée 82 fois
* Des pelouses en mauvais état
L’Angola a eu la prouesse de construire 4 stades flambant neufs à l’occasion de cette CAN. Ils sont tous d’une
architecture qui force le respect, surtout le stade du 11 novembre de
Luanda qui a une capacité de 80 000 places. Seulement, ces stades ont
été construits dans la précipitation. Ils ont été réceptionnés juste
avant le coup d’envoi de la 27e édition de la CAN. Conséquence, aucun
match test pour s’assurer de la qualité de la pelouse. On remarquera
alors que ces pelouses ne tiennent même pas une demi-heure de jeu. Il
faut donc de temps en temps recourir à des râteaux pour combler les
trous nés de l’effort physique des acteurs.
* La force de frappe de Orange
Le sponsor de la CAN et de la délégation ivoirienne n’est autre que la compagnie de téléphonie mobile
Orange. Après avoir habillé, transporté, logé et offert des perdiems de
100 000 FCFA/jour aux confrères ivoiriens qui couvrent la CAN, cette
compagnie assure la distribution de billets (déjà chers) à des Angolais
habillés aux couleurs du donateur le jour où les Eléphants de Côte
d’Ivoire jouent. C’est ainsi que les Eléphants ne manquent pas de
supporters quand ils sont sur le terrain.
* Près de 20 millions de F CFA pour chaque Ghanéen
La prime de qualification pour les quarts de finale pour chaque joueur des Blacks Stars est fixée à 30 000
euros, soit 19 500 000 F CFA. Fort de cette donne, chaque Ghanéen
espère empocher ce pactole lors du match contre le Burkina. Seulement,
les Etalons qui connaissent la réalité de leur pays promettent de
titiller ces Blacks Stars pour d’abord honorer le Burkina qui octroiera
3 millions de F CFA à chacun d’eux en cas de qualification pour les
quarts de finale.
* Extravagences
Je vous l’avais déjà dit : il n’y a que des voitures grosses cylindrées dans la capitale angolaise. Certains
richards vont jusqu’à s’offrir une quarantaine de voitures juste pour
montrer leur puissance financière. D’autres s’achètent une centaine de
villas pour spéculer. On apprend que beaucoup investissent au moins 5 à
8 millions de F CFA pour le baptême d’un enfant. Quant aux femmes, le
salon leur coûte au minimum 600 euros (390 000 F CFA) pour la coiffure.
Les hommes s’en sortent mieux. Ils payent seulement 5 000 F CFA pour se
coiffer. Ce n’est pas pour rien que Luanda est la ville la plus chère
au monde.
* Des lois non écrites mais respectées
Les filles commerçantes ambulantes que vous rencontrez en Angola ont les mêmes caractéristiques : ou elles
sont enceintes ou elles portent un bébé. Cette remarque a fait dire à
un haut fonctionnaire en service à Luanda qu’ "en Angola, il y a des
lois non écrites mais respectées : ou on est en grossesse ou on a un
bébé mais jamais métis dans ce cas de figure".
* Pourquoi Cabinda est convoité
S’il y a des séparatistes qui convoitent l’enclave de Cabinda, ce n’est pas pour rien. Cette ville
angolaise détient à elle seule 60% de la production pétrolière du pays.
Elle produit 900 000 barils par jour.
Rassemblés à Luanda par Alexandre Le Grand ROUAMBA